Suite à ma visite de la médiathèque de la Centrale Canine, j’ai été invité à la remise du Prix littéraire de cette institution. Ce Prix littéraire annuel est dédié à la relation entre l’homme et le chien et récompensait cette année six ouvrages, pour une édition spéciale 2020-2021 (le prix n’ayant pas pu avoir lieu en 2020).
Bienvenue dans le cercle littéraire du monde du chien !
Le Prix littéraire de la Centrale Canine, qu’est ce que c’est ?
La Société Centrale Canine organise son Prix littéraire depuis 2006. L’objectif de cette récompense est de mettre en avant des ouvrages en langue française qui illustrent la relation particulière entre l’espèce canine et l’homme. Le prix ne concernait d’abord que des ouvrages romanesques, mais, face à l’abondance de très bons ouvrages cynotechniques et documentaires sortant chaque année, il a été décidé d’ajouter un prix pour la catégorie documentaire et technique. De plus, comme il était envoyé pour le prix des ouvrages pour la jeunesse et qu’il était difficile d’évaluer sur le même plan des romans destinés aux adolescents-adultes que des albums pour enfants, il fut décidé par le comité d’ajouter un prix catégorie jeunesse.
Le jury est composé de 6 membres, personnalités du monde cynophile et littéraire : le Dr Alexandre Balzer (Président de la Société Centrale Canine et vétérinaire), Anne-Marie Class (Secrétaire générale de la Société Centrale Canine), Dr André Demontoy (vétérinaire et auteur), Imre Horvath (historien et photographe), Roger Madec (ancien sénateur de Paris) et Gilbert Titeux (historien de l’art et auteur). Un petit jury donc, mais assez diversifié.
Ce sont des livres sortis entre le 1er juillet de l’année précédente et le 30 juin de l’année qui sont récompensés, adressés par courrier à la Médiathèque et au jury.
Le prix a lieu tous les ans alors, si vous êtes auteur, n’hésitez pas à participer à l’édition de l’année prochaine !
Pour plus d’informations sur le prix littéraire, n’hésitez pas à prendre contact avec la médiathèque de la Centrale Canine (mediatheque@centrale-canine.fr).
Pour retrouver les gagnants mais aussi tous les ouvrages qui ont participé au Prix littéraire ainsi que leur notice, rendez-vous sur le portail documentaire de la médiathèque :
http://www.mediatheque.centrale-canine.fr/
Les ouvrages récompensés lors de cette 13ème édition
L’édition 2020 n’ayant pas eu lieu pour raison sanitaire, le prix de cette année concerne donc exceptionnellement les livres de 2020 et de 2021, soit plus de 100 ouvrages en lice à départager ! Il semblerait que le thème du chien soit une source d’inspiration inépuisable pour de nombreux auteurs français, pas étonnant que les rayons de la médiathèque se remplissent si vite. Les ouvrages récompensés étaient distribués dans les trois catégories, chaque catégorie présentant du coup deux lauréats. La Société Centrale Canine a exprimé un grand enthousiasme vis-à-vis du fait que la plupart des ouvrages soumis intégraient le chien avec beaucoup de pertinence voire mettaient véritablement en valeur des races de chien et leurs particularités, des éléments sur lesquels l’association est particulièrement sensible.
Du rire, des larmes et de quoi réfléchir, c’est évidemment un palmarès varié que j’ai eu l’occasion de découvrir dans cette 13ème édition et que je vais maintenant vous présenter.
Catégorie « Roman »
L’attribution du prix commence évidemment par la catégorie originelle : celle des ouvrages romanesques, qu’ils soient plus ou moins fictifs. Le jury a décerné son Prix à « Bout d’chien » de Patrick Breuzé, publié aux éditions les Passionnés de bouquins, une histoire d’amitié émouvante entre un chien errant et un gardien de cimetière ; et à « Un chien dans la ville » d’Ophélie Grevet, aux Éditions La Route de la Soie, un roman qui suit les tribulations d’un jeune garçon et du chien de Robespierre sous la Terreur.
« Bout d’chien » de Patrick Breuzé aux Éditions Les Passionnés de bouquins
Quand un ancien légionnaire devient gardien de cimetière, il fait respecter les règles à la lettre, alors ce petit chien qui semble y élire domicile n’est pas le bienvenu. Jusqu’à ce que les deux se prennent d’amitié !
Une ode touchante aux animaux et à ceux qui les aiment.
L’avis du jury :
Émouvant, l’écriture est en parfaite adéquation avec l’histoire : celle d’une amitié malvenue entre un gardien de cimetière et un chien errant.
« Un chien dans la ville » d’Ophélie Grevet aux Éditions La Route de la Soie
Un enfant vivant dans la rue à Paris pendant la Terreur, la rencontre avec un chien, et avec tous les personnages emblématiques de cette période historique.
L’avis du jury :
Un roman captivant et éducatif avec comme thématique centrale les rencontres sous la Terreur d’un jeune garçon débrouillard et du chien de Robespierre, Brunt.
Catégorie « Documentaire et technique »
Le Prix revient à Sylvia Masson pour son ouvrage « G.É.R.E.R l’éducation et le comportement de votre chien », paru aux éditions No Ledge, un ouvrage d’éducation positive écrit par cette vétérinaire comportementaliste ; et à Jacques Puthod pour « Callie : une chienne de rouge en montagne » qui décrit les qualités de cette race méconnue. L’auteur de ce second livre est un juge d’utilisation à la Société Centrale Canine, c’est-à-dire une personne responsable de la certification des chiens de race dans les épreuves de sélection, et un membre du Club de Race Français du Chien de Rouge du Hanovre et de Bavière. Le jury a sélectionné deux guides avec un thème, une expertise et une approche différents, pour le premier plus académiques, pour l’autre plus dans le partage d’une expérience de vie avec une expertise empirique et autodidacte. Je trouve cela intéressant car on pourrait craindre qu’une catégorie « Documentaire et technique » favorise des connaissances et des approches conventionnelles et académiques, mais au final cette sélection fait plutôt le choix de mettre en avant la richesse des profils des experts du milieu canin.
« G.É.R.E.R l’éducation et le comportement de votre chien » de Sylvia Masson aux Éditions No Ledge
Comment éduquer son chien avec respect et plaisir mutuel pour en faire le complice fidèle de votre vie de tous les jours ?
Écrit par une vétérinaire comportementaliste, cet ouvrage est un guide d’abord théorique puis pratique d’une méthode d’éducation positive.
L’avis du jury :
Très facile à lire et bien illustré, cet ouvrage remplit admirablement son objectif : nous enseigner une méthode d’éducation positive pour une relation harmonieuse avec notre chien !
« Callie : une chienne de rouge en montagne » de Jacques Puthod
Ce livre se veut un hommage aussi affectueux que reconnaissant à la douce compagne de vie et d’aventures montagnardes de l’auteur.
C’est aussi un partage avec les chasseurs de montagne, un appel à solliciter davantage l’assistance bénévole des équipages de recherche, et un confraternel salut à tous ceux qui ont fait le choix de tenir une longe.
L’avis du jury :
L’auteur, un chasseur en montagne, présente de façon authentique, illustrations photographiques à l’appui, les qualités de cette race peu connue.
Catégorie « Jeunesse »
Les lauréats pour ce Prix 2020 et 2021 sont « Monsieur chien » de Séverine Vidal et Laurent Simon, publié aux Éditions Mango jeunesse et « Les Chiens pirates » de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert, publié aux Éditions L’école des loisirs. L’idée ici est de récompenser des ouvrages faisant découvrir les chiens aux enfants, mettant en avant leur relation avec l’homme et mettant à l’honneur la diversité des races canines. Qui dit livre pour enfant, dit album d’images, les illustrations prennent donc une place prépondérante dans ce prix.
« Monsieur chien » de Séverine Vidal et Laurent Simon aux Éditions Mango jeunesse
Qu’est-ce qu’il est heureux, ce matin, Monsieur Chien !
Il a rendez-vous avec l’Amour.
Une histoire qui parle de bonheur, d’amour et de générosité.
L’avis du jury :
Une histoire simple et charmante, très beau livre, doté d’illustrations de qualité, à lire aux tout-petits !
« Les chiens pirates – Prisonniers des glaces ! » de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert aux Éditions L’école des loisirs
En route vers le fameux Pays des Glaces, les chiens pirates comptent bien rapporter un fabuleux trésor de chocolat, de pistache et de vanille !
Mais rien ne va se passer comme prévu… entre vieux loups de mer, vilains chats, pingouins enrhumés et froid polaire, de terribles mésaventures attendent nos flibustiers préférés.
L’avis du jury :
Une histoire de chiens pirates bien illustrée avec plusieurs races de chien à l’honneur, en costume de pirate bien entendu !
Les mentions spéciales de cette édition 2020-2021
Neuf mentions spéciales ont ensuite été accordées par le jury, étant donné la richesse et la diversité des ouvrages proposés pour cette 13ème édition du prix.
- Mention spéciale du jury pour le meilleur ouvrage de témoignages :
« Mon chien me conduira-t-il au Paradis ? » de Xavier Loppinet aux Éditions du Cerf
Utiliser le prisme de la théologie et de la foi pour aborder la relation au chien est un choix original.
- Mention spéciale du jury pour le meilleur récit de voyage :
« Voyage sous la constellation du chien » d’Amandine Lambert aux Éditions Maïa
Le récit d’un voyage à travers l’Europe en vélo en compagnie d’un chien, une sacrée aventure.
- Mention spéciale du jury pour le meilleur récit de souvenirs :
« Mes Chiens » de Patrick Vincelet aux Éditions Glyphe
L’auteur raconte sa vie avec ses chiens, simple mais efficace pour le thème de ce prix.
- Mention spéciale du jury pour le meilleur ouvrage documentaire jeunesse :
« Le chien » de Virginie Jobé-Truffer aux Éditions Grenouille
Un livre jeunesse qui permet d’apprendre à mieux connaître et reconnaître les chiens.
- Mention spéciale du jury pour le meilleur ouvrage humoristique :
« Bon chien ! » de Baba, Tartuf et Lapuss’ aux Éditions Kennes
Un ouvrage composé d’une suite de dessins humoristiques présentant les facéties d’un chien.
- Mention spéciale du jury pour le meilleur livre destiné aux tout petits :
« Mes beaux sapins » de Rascal et Peter Eliott aux Éditions L’école des loisirs
Les aventures pour enfant d’un chien et d’un chat préparant Noël.
- Mention spéciale du jury pour le meilleur ouvrage sur un chien guide d’assistance :
« Le chien thérapeute » de Frédéric Almendros aux Éditions Favre
Un livre qui présente une utilisation nouvelle et pas vraiment connue des chiens : le chien d’assistance judiciaire.
- Mention spéciale du jury pour le meilleur ouvrage sur utilisation du chien :
« Le chien de vènerie » de Pierre Astié (Auto-édition)
Pour ceux qui se demandent ce qu’est un chien de vènerie, ce sont des chiens de chasse à courre utilisés en meute, si vous voulez plus de détails, vous savez quoi lire !
- Mention spéciale du jury pour le meilleur roman historique :
« La fabrication des chiens » d’Agnès Michaux aux Éditions Belfond
Un roman qui prend place en 1889 au crépuscule de l’exposition universelle à Paris et qui aborde de manière bien documentée les expérimentations scientifiques faites sur les chiens et la création des races françaises du XIXème siècle comme par exemple la sélection du Bouledogue français.
Ce qui est assez sympathique c’est que la plupart des auteurs et éditeurs étaient présents (y compris ceux des mentions spéciales), ce qui donne l’occasion d’avoir une présentation un peu personnelle de leur œuvre mais aussi de discuter avec eux pendant le cocktail.
Nos coups de cœur au Projet CarTylion
Fleur et moi sommes les seuls de l’équipe à avoir eu l’occasion de jeter un œil aux différents ouvrages pour l’instant, il n’y aura donc que nos avis pour cette fois. Mais n’hésitez pas vous aussi à laisser vos avis en commentaire si vous en avez lu pour enrichir la réflexion et pourquoi pas guider d’autres personnes qui pourraient être intéressées par découvrir l’un des livres.
- Mon premier coup de cœur a été le livre « Callie » de Jacques Puthod sur ses aventures avec une chienne de rouge du Hanovre. Un coup de cœur parce que j’ai découvert cette activité de la recherche au sang des gibiers blessés et j’ai été très inspiré afin de retranscrire et réadapter cette utilisation du chien dans notre univers de fiction. Un choix du cœur également car l’ouvrage comprend de superbes illustrations photographiques de la chasse et de la montagne, m’évoquant pour certaines des souvenirs avec mon grand-oncle George, ses chevaux et ses chiens dans les hauteurs vers Annecy.
En plus la chienne, comme le livre, porte le même nom que le Boxer de mon oncle, c’est un signe !
- Mon second coup de cœur est dans les mentions spéciales : « La fabrication des chiens » d’Agnès Michaux. Son ambiance à la Zola entre romance et reconstitution ne pouvait que m’atteindre, sans compter que l’histoire de sélection des chiens m’intéresse tout particulièrement, autant à titre de curiosité personnelle que pour inspiration dans mon travail de création de l’univers de 3ème Aube. Pour moi le récit porte au-delà de la simple « création » de races de chiens, mais tend à l’allégorie sur l’évolution d’une société et comment elle façonne l’humain ce qui le rapproche d’autant plus du travail de Zola. C’est le premier ouvrage d’une série de trois livres portant de 1899 à 1909, ça vaut pas encore Les Rougon-Macquart mais il y a un peu de ça !
Une des œuvres a particulièrement attiré l’attention de Fleur c’est le livre « Mon chien me conduira-t-il au Paradis ? » de Xavier Loppinet qui fait un lien entre la relation homme-chien et la spiritualité, c’est un sujet assez original qui l’intrigue tout particulièrement en tant que croyante et il paraît que c’est bien abordé et présenté par son auteur. Fleur n’a pas encore lu le livre donc il nous est impossible d’en parler plus, mais elle va se le procurer rapidement.
Une relation particulière
Je suis tout particulièrement fan des anecdotes de vie et j’ai donc trouvé très intéressante la partie des discours des différents auteurs primés. En effet, ils avaient tous quelques commentaires à partager sur le pourquoi et le comment ils en étaient venus à écrire leur livre et/ou une histoire particulière avec un chien à raconter.
Patrick Breuzé, un des auteurs, nous a parlé de sa Labrador qui l’a choisi avant même de sortir de la voiture, avec qui il a eu une histoire fusionnelle de 10 ans avant de finir sa vie euthanasié dans ses bras. Dans les derniers instants de cette compagne de vie, il se promit de retranscrire toute l’intensité de la relation qu’un homme puisse avoir avec son chien dans un roman, promesse tenue aujourd’hui. Une anecdote évidemment partagée avec encore beaucoup d’intensité malgré les années.
Un autre encore, Patrick Vincelet, nous parle de son passé où son travail consistait notamment à saisir des chiens guides à des propriétaires jugés inaptes à s’en occuper décemment, abordant tout le traumatisme que ça pouvait être pour ces animaux et encore plus pour leur maître qui n’avait bien souvent pas d’autre réconfort que leur animal. De retour chez lui après ces drames, l’auteur nous fait part de l’importance du réconfort psychologique que lui apportaient ses propres chiens pour traverser l’épreuve émotionnelle de ces saisies.
Il y a celui qui doublera son discours en langue des signes et nous parlera de Pierre, atteint de surdité, et de son chien Boomer qui lui fit comprendre la parole de Dieu. Une anecdote atypique et intéressante qui donnera même l’occasion d’apprendre le mot chien en langue des signes, l’occasion de tous imiter la queue qui frétille !
Comme le disait Victor Hugo,
tout le sourire du chien est dans sa queue.
Celle aussi pour qui le chien est un anti-dépresseur covid, il représente la sociabilité à l’état pur, les grands espaces, les rencontres. Ou encore une vétérinaire, qui voit le chien comme un être à part entière, un partenaire avec qui construire une relation, qu’il ne suffit pas de mettre dans un environnement sain mais qu’il faut éduquer pour le rencontrer pleinement.
C’était très touchant tous les témoignages, et ça m’a presque donné envie d’avoir un chien et pour en écrire un roman ! Enfin pas avant d’avoir un jardin…
On excusera bien sûr Rudy Spiessert, l’illustrateur de « Les Chiens pirates », d’être plutôt « team chat » au vu des jolies images de l’album et de la belle représentation des races de chiens (je dirais Bulldog, Bearded Collie, Lévrier afghan, Terrier Ecossais, Chihuahua, Cocker, … ah mince il m’en manque un ! avis aux experts de la SCC ?), bref soyons ouvert avec nos amis ailurophiles ! 😄
Une soirée de remise des prix dans un cadre d’exception
Je crois que je ne vous l’ai pas encore dit, mais la soirée avait lieu à l’Hôtel de Guénégaud, un hôtel particulier en plein Paris, qui abrite le Musée de la Chasse et de la Nature. Je n’y étais jamais allé et c’est vraiment une belle découverte : des salles entièrement décorées avec des œuvres d’art présentant des animaux, domestiques ou sauvages, peints, sculptés ou naturalisés…
Bien envie de revenir pour visiter l’endroit plus en détails !
Rien qu’avec la qualité gustative des petits-fours et l’occasion d’arpenter un tel décor, je peux affirmer que l’invitation en valait déjà le coup ! D’autant plus que j’adore la littérature et que c’était l’occasion de découvrir quelques ouvrages intéressants et de discuter avec des personnes d’horizons variés, tel qu’un docteur en théologie et même un magicien ! Alors oui, je sais, une soirée avec un prêtre et un magicien ça commence comme une blague de roliste, mais c’est aussi à ça qu’on remarque que le chien est un compagnon d’aventures assez universel, qu’on retrouvera dans tous les milieux et aux multiples représentations dans l’histoire comme dans les histoires.
Un grand merci à la Société Centrale Canine pour cette invitation et encore bravo aux lauréats !
Qui sait, peut-être que moi aussi j’enverrai un jour un livre pour concourir dans ce prix littéraire… mais pas tout de suite ! Pour le moment je parle déjà d’oiseaux, pour les chiens, on verra ça dans quelques années. 😄
Si vous avez lu un de ces livres, n’hésitez pas à nous partager votre avis en commentaire ! De même si cet article vous a donné envie d’en découvrir certains, en plus ça tombe bien, rien de tel qu’avoir un bon livre pour Noël ! Et bien sûr, si vous connaissez d’autres livres intéressants qui mettent en avant la relation entre l’homme et son meilleur ami, conseillez-les nous aussi, et qui sait, peut-être que ça fera un cadeau à mettre sous le sapin pour Fleur !
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3 replies on “Prix littéraire de la Centrale Canine”
[…] avec un grand sapin décoré, à côté de l’ours blanc qui nous avait fait grande impression l’année dernière, nous assistons à la remise du Prix Littéraire 2022 de la Société Centrale Canine […]
– Article Prix Littéraire Centrale Canine 2022
Toujours été fan des animaux et par chance ils m’aiment bien en retour x) En tout cas félicitation à ceux qui ont reçu leur prix !
J’adore! les toutou son vraiment des animaux formidables 🙂