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Date : 15 avril 2020

Quatre films pour redécouvrir les premiers jours de la fantasy

Aujourd’hui, nous partons à la découverte des années 80. Disco is dead, Valéry Giscard d’Estaing raccroche son accordéon et le succès de Star Wars en 1977 pousse les studios cinématographiques à s’introduire dans le marché de la fantasy sur grand écran, considéré jusque là comme un genre de niche. Bien entendu, l’industrie accouchera de nombreux nanars et films de qualité médiocre dont nous ne citerons pas le nom par crainte que vous leur accordiez un intérêt qu’ils ne méritent absolument pas. Mais c’est aussi un mal nécessaire, car c’est souvent au cœur d’un écrin d’impuretés que se cachent les plus belles pépites !

Baissez donc ce sourcil dédaigneux que je ne saurais voir, jeunes gens incrédules, car oui, de bons films basés sur un univers fantastique sont sortis bien avant les sagas du Seigneur des Anneaux et de Twilight – doux Jésus, ai-je vraiment dit cela ?

Rangeons notre méfiance de côté pour le moment et embarquons ensemble à bord de ma DeLorean, en direction d’un âge reculé où le pantalon « pattes d’éléphant » était déjà has been.

Affiche Excalibur (1981), de John Boorman
Affiche d’Excalibur

Excalibur (1981), de John Boorman

Guenièvre pose un lapin… de Cearbannog.


Avant qu’Alexandre Astier et ses comparses ne viennent y mettre leur grain de sel, la quête du Graal, c’était une cause on ne peut plus sérieuse. Point de rigolade dans ce film, mais plutôt une épopée dans tout ce qu’elle peut montrer de chevaleresque.

Il retrace donc la vie du Roi Arthur, de son ascension au trône de Bretagne jusqu’au déclin du Monarque. Sorti quatre ans après Star Wars, Excalibur ne se bat pas à coups d’effets spéciaux, mais tranche dans le vif du sujet avec une crudité assez remarquable à l’époque.

Mélangeant habilement action, aventure et symbolisme – parfois à l’excès – on lui pardonnera ses petits défauts tant il reste aujourd’hui pour beaucoup la meilleure adaptation sur grand écran des légendes arthuriennes.

Affiche de Conan Le Barbare (1982), de John Milius en version originale.
Affiche de Conan Le Barbare en version originale

L’histoire sans fin (1984), de Wolfgang Petersen

Mi-chien, mi-dragon et re-mi-chien derrière

Peut-être avez vous connu la série d’animation « L’histoire sans fin », diffusée fin des années 90 sur nos écrans ? Si tel est le cas, vous retrouverez facilement vos marques en visionnant ce film, lui même adaptation du roman éponyme de Michael Ende publié en 1979.

Peut-être moins réussi visuellement que les autres films à succès de l’époque, la faute à des effets spéciaux pas suffisamment au point pour représenter le design ambitieux des créatures peuplant le monde de Fantasia, il reste néanmoins un film tout public de bonne qualité, intéressant aussi pour avoir remis en question la notion de « monde réel ».

Qu’ils soient héros de chair ou de papier, Bastien et Atreyu luttent de concert contre les forces qui menacent l’équilibre des mondes, livrant au spectateur un divertissement entraînant, et qui donne encore aujourd’hui envie de plonger à notre tour dans le livre de Fantasia.

Conan le Barbare (1982), de John Milius

Tout en musc et en muscles


Sans doute le film le plus connu de cette sélection, légendaire pour avoir propulsé les muscles saillants de Arnold « Mr. Olympia » Schwarzenegger sur les rampes du succès, mais également pour son influence sur de nombreuses œuvres d’anticipation/fantasy qui suivront.

Adapté des écrits de R. E. Howard, Conan le Barbare est une expérience visuelle mais aussi sonore, servie par une bande originale légendaire et dont certains morceaux vous sont sans doute familiers encore aujourd’hui. À défaut d’un synopsis marquant, le rythme du film en fait un remède efficace contre la dépression tant les scènes sont estampillées 100% épiques. Deux suites de qualité moindre et un remake médiocre en 2011 ne suffiront pas à effacer le souvenir encore brûlant de ce film devenu culte, forgé à jamais dans notre imaginaire à grands coups de marteau.

Acier, Barbare et Cuir, l’alphabet version Conan a encore de beaux jours devant lui !

Affiche L'histoire sans fin (1984), de Wolfgang Petersen
Affiche de L’histoire sans fin

Willow (1988), de Ron Howard

Les plus petits héros sont aussi les plus classes

Là où l’expression « semi-homme » renvoie dans l’imaginaire collectif à l’image des fameux Hobbits de la Shire, quelques originaux dans mon genre voient également s’afficher dans leur répertoire mental la photo d’une petite silhouette souriante, celle de Willow. Mais sans doute que pour éveiller votre intérêt, j’aurais du commencer par signaler qu’un certain Georges Lucas a participé à la création de ce film ?

Suivant le voyage du jeune Willow, encombré malgré lui d’un rejeton dont la survie permettra de mettre fin au sombre règne de la sorcière Bavmorda (oui…), le film peut être vu aujourd’hui comme une version « low-cost » de ce que deviendra plus tard Le Seigneur des Anneaux. Mais il marque aussi par la simplicité de son protagoniste, naïf parmi les naïfs mais ô combien attachant.

Et ce ne sont pas ses effets spéciaux vieillissants ni son rythme un peu inégal qui retireront au nostalgique que je suis l’envie de revoir ce film encore et encore, car de ses erreurs sont sans doute sorties de grandes productions d’aujourd’hui.



Et vous ? Auriez-vous d’autres pépites des années 80 à nous partager ?

Affiche Willow (1988), de Ron Howard
Affiche de Willow
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