Le Japon est un pays assez étendu, et quitte à avoir fait 17h d’avion pour y arriver, autant en profiter pour le parcourir au maximum dans tous les sens ! Bien sûr, cela dépendra de la durée de votre voyage et de l’itinéraire choisi, mais nous vous partageons ici quelques informations concernant les modes de transport au Japon.
Parcourir le Japon à pied
Notre moyen de transport principal a été nos pieds. En 27 jours sur place, nous avons fait un total de pas moins de 525 767 pas au total soit plus de 13km par jour en moyenne.
Certes, nous aurions pu prendre des transports en commun à certains moments que nous n’avons pas pris, ou bien ne pas faire de parties « randonnées » si nous avions eu du mal à marcher, mais globalement si vous aimez marcher, vous trouverez votre bonheur dans ce voyage ! Cela permet aussi de découvrir la ville, ressentir l’ambiance, c’est un super moyen de transport ! À Tokyo par exemple nous avons beaucoup utilisé le métro, ne sachant pas trop où donner de la tête et souhaitant visiter des points précis, mais plus arpenter la ville à pied nous aurait sûrement permis de mieux la comprendre !
Certains jours ont été plus calmes que les autres (même si on fait beaucoup de pas dans un musée), il est important d’adapter le rythme de visite à son état de fatigue pour ne pas se cramer trop vite.
Bien sûr, n’oubliez pas d’avoir toujours de l’eau ou des boissons sur vous et de faire de petites pauses de temps en temps, ainsi que d’appliquer de la crème solaire !


Quelles chaussures ?
Prenez des chaussures avec lesquelles vous avez l’habitude de marcher, ça peut être des baskets ou des chaussures de randonnée mais il faut qu’elles soient faciles à enlever car il y a souvent des endroits qui demandent de les enlever (temples principalement). N’achetez pas de nouvelles chaussures pour le voyage, sauf si vous prenez le temps de bien les « faire » avant !


Sillonner le Japon en train
De nombreux trains locaux relient les villes entre elles, et leur utilisation est plutôt claire pourvu de lire les panneaux et de bien retenir les noms des gares. Prendre le temps de s’assurer qu’on prend le bon train n’est jamais du temps perdu ! En cas de doute, poser la question au personnel de la gare peut s’avérer salvateur.
Peu chers (payés avec la Suica card), ces trains locaux sont souvent plus longs que le Shinkansen mais nous avions généralement 1 à 2h de train entre nos étapes donc tout à fait acceptable. De plus, il y a largement la place pour les bagages, et souvent des places assises. C’est aussi un moyen de regarder le paysage et de se sentir dans une partie de la vie quotidienne tout en faisant une pause assise, on recommande !
Voyager en train nécessite d’avoir prévu un itinéraire en boucle, retrouvez quelques conseils sur l’itinéraire dans cet article :
Google maps
Google maps est l’application que j’utilise au quotidien pour mes déplacements et je n’ai pas été déçue au Japon. Tous les modes de transport étaient bons (horaires de trains, de bus compris), les informations de voies étaient même parfois disponibles, bien pratique pour se repérer dans la gare !
Pratique aussi pour vérifier les horaires des visites comme des restaurants (toujours à vérifier avant d’y aller).
Je recommande vivement son utilisation. Et si vous avez un accès limité à internet, n’hésitez pas à prendre des captures d’écran le soir d’avant (en simulant les horaires), c’est une petite logistique mais tout à fait suffisant pour avoir toutes les informations.
Le Shinkansen : le train le plus rapide du monde, l’expérience japonaise, fleuron de la technologie !
Bon, c’est juste un TGV un peu cher et avec des compartiments à bagages pas pratiques… J’exagère peut-être mais disons que ce n’est pas un incontournable, juste un moyen de transport pratique. Nous nous sommes bien renseignés avant pour prendre les tickets, sur la machine cela s’est plutôt fait facilement.
Suica card

Les cartes Suica (ou Pasmo) sont des cartes magnétiques que vous pouvez acheter dans toutes les gares et qui se rechargent ensuite avec des espèces pour pouvoir prendre les transports bus, métro et trains locaux. Vous pouvez aussi payer vos achats au konbini (ces supérettes ouvertes 24h/24) avec. Lorsqu’on les utilise, le solde est affiché, permettant de suivre facilement leur utilisation.
Attention, en fonction de la zone de votre voyage, des cartes différentes sont utilisées : Icoca autour d’Osaka, Suica autour de Tokyo par exemple. Donc il faudra bien vérifier jusqu’à quelle étape de votre itinéraire votre carte est valable, et la rendre à la dernière station !
Pour plus d’informations sur l’utilisation de la Suica card : https://www.yui-rail.co.jp/ticketinfo-ticket/ticketinfo/suica/
Prendre de la hauteur au Japon en télécabine
Le Japon est un pays assez escarpé avec des collines / montagnes, et ces montagnes sont peu habitées, peu colonisées par la société humaine. Cependant, ces endroits sont des lieux sacrés et abritent souvent des temples. Et le Japon étant un pays très touristique, il y a de nombreuses télécabines installées.
C’est le cas du Mont Rosha à Himeji (je vous ai déjà dit que Himeji était ma ville préférée du voyage ?) auquel on arrive par une heure de bus puis une montée en télécabine et enfin 20min de randonnée dans la forêt pour atteindre les différents temples nichés dans la forêt.
C’est aussi au Mont Misen à Miyajima, l’île à côté d’Hiroshima, où on s’est posé la question de savoir si on prenait la télécabine ou si ce n’était pas se rallonger le chemin. Eh bien, honnêtement vue la longueur de la descente, et le nombre de marches, bien que cette balade soit très sympa à travers la forêt, c’était très long ! Le point de vue du Mon Misen était très beau.
Enfin, on vous recommande aussi le tour en télécabine à Hakone, nous l’avons fait un jour nuageux donc nous n’avons pas pu réellement profiter de la vue, mais c’était beau !

À vélo à travers les îles japonaises

Nous avons fait 70km de vélo au Japon ! C’est le Shimanami Kaido que nous avons fait en partie et c’était une très bonne expérience. Partis de Onomichi un matin (nous y avons dormi le soir précédent), nous avons fait 35km en passant par les îles de Mukaishima, Innoshima et Ikuchijima jusqu’à Omishima où nous avons fait étape dans une auberge dédiée aux cyclistes. La route était bien indiquée avec des traits bleus sur le sol, donc il n’était pas possible de se tromper. Il y avait peu de dénivelé mais quelques cotes quand même qui m’ont fait marcher à côté de mon vélo ! Je ne suis pas une grande sportive mais j’ai réussi à tenir le rythme et nous avons fait les kilomètres prévus avant même que la nuit ne tombe.
La deuxième journée était un peu plus difficile car il fallait se remettre sur le vélo ! Mais l’étape finale dans la ville de Setoda en valait largement le coup, c’était magnifique ! Faire du vélo le long des routes avec la vue sur la mer et les îles voisines était une expérience sympathique, mais cela n’a pas été mon moyen de transport préféré : un peu trop sportif !
I-link hostel, l’étape pour les cyclistes
Cette auberge de jeunesse dédiée aux cyclistes nous a procuré une belle étape ! Nous avions réservé le dîner qui était très bien servi et délicieux (notamment avec des mochis au citron qui étaient divins !). Les lits étaient très confortables, et il y avait à disposition des pyjamas ainsi que tout le nécessaire pour la douche. Le seul point négatif était que les chambres n’étaient pas réellement isolées les unes des autres (et que les voyageurs sportifs se lèvent très tôt). Nous vous recommandons grandement cette auberge réconfortante.

D’autres endroits touristiques proposent des locations de vélos, comme la ville de Kyoto, mais nous avons eu notre dose en faisant le Shimanami Kaido et nous préférons plutôt marcher (comme précisé dans le premier paragraphe). Cela peut cependant être une bonne alternative aux transports en commun et nous avons vu pas mal de locaux comme de touristes à vélo, bien que les routes ne soient pas particulièrement prévues pour.
Survoler le Japon
Nous sommes allés à Okinawa et avons donc pris un vol intérieur depuis Tokyo pour Naha. J’ai aussi vu que de nombreux voyageurs préfèrent l’avion au train pour explorer le pays mais je ne comprends pas vraiment l’intérêt, le train étant très pratique et forcément moins cher et moins long (si on compte les temps d’attente à l’aéroport). L’aéroport Haneda était desservi par une ligne de métro directe depuis notre hôtel donc très pratique. Le terminal de l’aéroport d’Haneda dédié aux vols intérieurs n’est pas très bien indiqué mais ça reste un aéroport avec tous les panneaux en anglais donc on a fini par trouver notre porte d’embarquement. On a pu faire enregistrer la valise puis passage très rapide de la sécurité. J’ai l’impression qu’il y avait moins de boutiques après la sécurité qu’avant, mais il y avait quand même du choix pour déjeuner.

Vols aller-retour pris avec ANA, la compagnie japonaise et à l’aller j’étais impressionnée : par la taille de l’avion (des rangées de 9 sièges) alors que c’est un vol intérieur, par le fait qu’on ait des écrans avec quelques films en anglais (j’ai pu regarder un film japonais sous-titré en anglais), par les consignes de sécurité faites avec des Pokemons, et globalement par la propreté et l’efficacité du personnel de bord. Au retour, l’avion était plus petit et moins luxueux (pas d’écran) mais globalement un très bon vol. Je vous conseille grandement cette compagnie pour les vols internes ! De plus, il me semble avoir lu quelque part que si on prend un long courrier avec la compagnie ANA, un vol interne est gratuit ou à prix fortement réduit.

Si vous avez bien lu cet article, vous avez maintenant toutes les informations pour vous y retrouver dans les différents moyens de transport et profiter au maximum de votre voyage au Japon ! N’hésitez pas à nous raconter le moyen de transport le plus étonnant que vous ayez pris au Japon dans les commentaires de l’article.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.