Ce week-end, nous avons eu la chance de visiter l’exposition « Les Animaux du Roi » au Château de Versailles, en compagnie de nos amis et collègues de Vagabond Syndrome, Marta et Jérémie, et d’Enfants de Skippy, Aline et Vincent, des amis et soutiens de la première heure. Cette exposition a pour objet la place des animaux au château, auprès des hommes d’État, mais aussi des courtisans, ainsi que des dames ou encore des enfants. En outre, elle présente et matérialise par une reconstitution deux des plus beaux lieux disparus de Versailles : le Bosquet du Labyrinthe et la Ménagerie Royale, et nous permet ainsi de découvrir les œuvres qui y étaient exposées à l’époque. Nous vous la présentons en respectant l’ordre des parties par lesquelles nous sommes passés afin de vous faire profiter de l’expérience de la manière la plus complète possible.
Les chevaux du soleil
Avant d’entrer dans les salles de l’exposition, nous nous baladons un peu dans les couloirs du château et on découvre une petite introduction à l’exposition.
Enfin, « petite » il faut le dire vite car ce sont deux énormes sculptures de groupes de chevaux en marbre. Ces deux groupes spectaculaires sont présentés à l’occasion de cette exposition sur le lieu même de la grotte de Téthys, une loggia ouverte sur les jardins du château.
Cette grotte de Téthys est une grotte artificielle qui a été construite dans le jardin du Château de Versailles, avec 3 statues représentant le dieu Apollon, ses chevaux et des nymphes. Cette représentation est très importante car elle fait référence à la magnificence du roi Louis XIV, qui est reconnu sous les traits du dieu Apollon, d’où son surnom de Roi Soleil.
En passant devant ces deux statues, on s’est fait la réflexion que les chevaux nous paraissaient petits par rapport aux humanoïdes. Cependant, les humanoïdes nous ont finalement semblé plus grands que nous, et comme ils avaient des sortes de queues de sirènes, on s’est dit que ce n’était pas de simples hommes mais des créatures mythologiques et donc que les chevaux étaient peut-être de taille normale.
Les animaux du labyrinthe
Là on entre dans le vif du sujet avec le Bosquet du Labyrinthe, un lieu de balade agrémenté des Fables d’Esope autrefois représentées sur 39 fontaines avec près de 330 statues d’animaux. Cette merveille est malheureusement aujourd’hui disparue mais le Château de Versailles nous en fait une superbe reconstitution en tant qu’ouverture de l’exposition « Les Animaux du Roi ». Une vingtaine d’animaux en plomb est présentée dans une mise en scène très immersive avec des murs mimant les murs de treillages végétaux du labyrinthe originel. À côté de certaines des statues, on peut lire les fables qui les avaient inspirées, certaines sont illustrées d’œuvres, d’autres de la reconstitution en image de la fontaine d’origine permettant de mieux visualiser la splendeur de cette partie des jardins.
Bien qu’on ne voit plus que quelques traces des couleurs, les statues étaient intégralement peintes à l’époque. La reconstitution du Bosquet du Labyrinthe a été rendu possible grâce aux plans d’époque, aux représentation gravées et peintes qui en subsistent et à diverses mentions écrites, recouper les sources d’époque pour reconstituer un lieux disparu, voilà le vrai travail des archéologues et historiens.
Ce labyrinthe nous a fait penser à celui que nous avons vu au Puy du Fou lors de notre visite :
- celui permanent reprenant le même style, les murs en treillages végétaux et les statues d’animaux fontaines disséminées à travers le labyrinthe ;
- mais encore plus avec l’aménagement réalisé à l’occasion du 400ème anniversaire de Jean de La Fontaine qui mettait en scène et animait les fables écrites par ce dernier, elles-mêmes inspirées de celles d’Esope que l’on retrouve à Versailles.
Aucun doute que cette partie du parc d’attraction s’inspire et fait référence au labyrinthe disparu des jardins du Château de Versailles, un bel hommage.
Animaux vedettes
Une fois sortis du labyrinthe, la première salle commence par des animaux stars, avec un magnifique traîneau léopard, des études de lions et d’oiseaux exotiques ou encore un tableau avec une antilope.
Le domaine de Versailles comprend une grande réserve de chasse, on y retrouvera donc de nombreux animaux auxiliaires de chasse, tel que des chiens et des chevaux, mais aussi toutes sortes d’animaux rares qui sont accueillis dans la ménagerie exotique du Roi.
C’est le cas notamment d’un lion, un animal royal vivant dans un enclos spécifique de la ménagerie et dont les études sont affichées dans cette salle :
La splendeur des jardins et les animaux du Roi ont suscité l’attention des artistes et ont servi de modèles pour de nombreuses œuvres, dont une partie est présentée dans cette exposition. L’accès privilégié à autant d’animaux a permis l’émergence de l’école française de la peinture animalière. De magnifiques ouvrages et planches d’étude animalière sont exposés, de parfaites inspirations pour nos carnets de voyage en 3ème Aube, vous vous en doutez, j’ai adoré !
La présentation de cette salle décrit ce grand tableau de Jean-Baptiste Oudry, l’un des peintres officiels du roi Louis XV, ainsi : « des chiens de chasse s’élançant vers une antilope, qui paraît superbement ignorer leur présence », cette présentation ajoute encore au caractère altier de l’antilope.
Les oiseaux de la ménagerie
Les oiseaux sont très présents dans la ménagerie de Versailles, enchantant la cour de leurs couleurs vives !
Dans cette pièce, des tableaux d’oiseaux de différentes espèces, des tapisseries ou encore des dessins et gravures dans des livres présentés ouverts mais dont on aurait envie de tourner toutes les pages !
L’objet le plus impressionnant de cette pièce est la table marquetée de lamelles de marbres et pierres semi-précieuses colorées représentant des oiseaux, des fruits et des fleurs. Elles est vraiment incroyable, on en a pris plein les yeux !
Le parcours présente les espèces les plus représentées dans la ménagerie : canard de Barbarie, flamant rose, autruche, grue couronnée, demoiselle de Numidie, spatule, toucan, pélican ou encore poule sultane. Parmi tous les oiseaux le Casoar semble avoir le plus marqué la cour et les artistes.
Cette liste d’oiseaux présents à Versailles nous a rappelé notre animation de jeu de piste sur le thème de Louis XIV ! Si vous n’avez pas entendu parler de cette animation, on vous la présente ici :
La chasse, rituel monarchique
Quand on connaît l’origine du domaine de Versailles, qui était le relais de chasse des rois, il apparaît incontournable que cette salle existe.
De plus, la chasse est une activité importante et quotidienne pour les rois de France, véritable démonstration de puissance royale. C’est principalement la chasse à courre qui est pratiquée par les rois dans le parc de Versailles, mais on découvre ici d’autres types de chasse, pour d’autres gibiers.
Cette salle présente notamment dans une superbe mise en scène la galerie des « Chasses en pays étrangers » qui était dans les petits appartements de Louis XV.
Le salon octogone de la ménagerie
Située à l’extrémité sud du Grand Canal, la Ménagerie Royale était constituée de deux entités : un petit château avec quatre pavillons en façade et, à l’arrière, un grand dôme octogonal qui lui était rattaché par une galerie. Ce bâtiment était joliment aménagé et pensé pour y exposer les différents objets et tableaux de la collection du Roi.
Cette salle de l’exposition était une reproduction très intéressante du bâtiment à la forme octogonale construit par l’architecte Louis Le Vau pour donner sur les cours avec les enclos des animaux. En plus de cette reconstitution physique dans la pièce, avec des tableaux au-dessus et encadrant les portes et des animaux très variés, une très belle vidéo de reconstitution en 3D y était présentée. En effet, la ménagerie royale a été détruite et c’est donc un bâtiment que l’on ne peut plus voir aujourd’hui, mais cette vidéo donnait l’impression de la visiter réellement.
À l’époque s’y trouvaient 51 représentations d’animaux peintes par Nicasius Bernaerts pour annoncer aux visiteurs les espèces qu’ils allaient voir, certaines de ces œuvres étant exposées dans cette salle de l’exposition. Cette reconstitution unique de la ménagerie était une scénographie très intéressante pour donner à la visite un aspect immersif.
Les deux éléphantes de Versailles
Une fois passé l’octogone, un gros éléphant nous fait un signe amical avec sa trompe.
Quand on s’approche et qu’on lit la description, on comprend que c’est une éléphante, c’est même la seconde éléphante qui a vécu au Château de Versailles, récemment nommée Shanti.
Cette éléphante était originaire des Indes, arrivée en 1773 à Versailles après un an de voyage, elle a vécu dans la ménagerie pendant neuf ans avant de mourir accidentellement noyée dans le grand canal. Elle a été naturalisée au Muséum National d’Histoire naturelle de Paris en 1812, 30 ans après sa mort.
Mais alors qui était la première éléphante de Versailles ?
La première éléphante était originaire du Congo (donc a priori ce n’était pas la même espèce d’éléphant mais un éléphant africain), offerte par le futur roi Pierre II du Portugal à Louis XIV. Elle vécut 12 ans à Versailles, animal docile et un peu craintif. Son squelette est présenté un peu plus tard dans l’exposition, dans la partie dédiée aux dissections animales car elle a en effet été disséquée par l’anatomiste Joseph-Guichard Du Verney.
Cette dissection a été un réel évènement pour Versailles, de par l’ampleur du travail scientifique, mais aussi par l’originalité de l’évènement. Le roi a fait l’honneur de venir assister à la dissection, quand il y arriva il demanda où était l’anatomiste, qui sortit du ventre de l’animal dans lequel il était comme englouti ! Autre fait marquant : c’est uniquement pendant la dissection qu’il a été découvert que l’animal était une femelle.
L’animal disséqué
L’éléphante, en raison de sa taille imposante, a été disséquée sur place à Versailles, mais tous les autres animaux étaient envoyés à Paris pour cette étape, au début à l’Académie royale des Sciences puis au Jardin du Roi (qui devint ensuite le Muséum National d’Histoire naturelle). Les dissections sont menées par des anatomistes tels que Claude Perrault et Joseph-Guichard Du Verney, qui décrivaient leurs trouvailles dans les « Mémoires pour servir à l’histoire naturelle des animaux ». Certaines de ces planches étaient présentées à l’exposition, et le travail était impressionnant de précision et de rigueur. Pour des esprits scientifiques comme nous, c’était un plaisir de voir tous ces détails.
L’animal comme symbole politique
La cour de Versailles est un lieu éminemment politique. Et l’animal a une place dans cet échiquier politique, il peut symboliser la puissance du souverain ou encore représenter les nations et la domination de l’une sur une autre. C’est dans cette partie que l’on trouve des statues équestres mettant en scène la magnificence du souverain.
Les nations pour leur part ont chacune leur animal symbole, le coq pour la France, l’aigle pour l’Allemagne ou encore le lion pour l’Espagne qui sont représentés dans différents tableaux.
Le roi et ses chiens
On passe à une partie qui a particulièrement intéressé Fleur, de par son travail à la Société Centrale Canine : les chiens du Roi.
Le roi Louis XIV était particulièrement proche de ses chiens, notamment les braques, des chiens de chasse à tir qu’il affectionne.
Son arrière-petit-fils Louis XV préférait les lévriers (chiens de chasse aussi à cette époque) et les épagneuls nains continentaux (chiens de compagnie).
Ces chiens sont peints par François Desportes à l’époque de Louis XIV puis Jean-Baptiste Oudry (le peintre préféré de Fleur pour cette exposition) à l’époque de Louis XV.
Fleur s’est amusée à essayer de deviner les races des chiens peints : chiens courants français, oui mais de quelle race ? Pour les braques, braques Saint-Germain ? Carlins et épagneuls nains continentaux sont les plus faciles à reconnaître dans les chiens de compagnie. L’exercice n’a pas toujours été facile, notamment car certaines races ont beaucoup changé depuis l’époque, et d’autres races n’existent tout simplement plus aujourd’hui.
Sur les peintures, de nombreux chiens royaux ont leur nom inscrit en lettres d’or, c’est la classe. Leurs noms sont assez originaux et nous aurions bien aimé savoir d’où ils venaient !
Pour aller plus loin sur la représentation des chiens dans cette exposition, j’ai écrit un article pour la revue de la Centrale Canine, Centrale Canine Magazine, réservé aux éleveurs de chiens LOF abonnés.
Chevaux royaux
Les chevaux étaient logiquement les animaux les plus nombreux à Versailles, entre les chevaux de chasse et de guerre, et les chevaux de trait pour les travaux. La diversité des chevaux présents est impressionnante, notamment peints par Adam-François Van der Meulen. Les nombreux chevaux présents sur place permettent de les étudier au plus près et on voit la différence de qualité de dessin entre un seul modèle pour les dessins des animaux exotiques et plusieurs modèles pour les chevaux, ou en tout cas on a cru voir la différence car peut-être que c’est seulement la différence entre les peintres… En effet, Van der Meulen est unanimement reconnu comme un grand peintre pour son époque.
Chats et autres animaux de compagnie
Cette partie promet des félins et d’autres animaux, mais on y retrouve aussi de nombreux chiens, premier ami de l’homme, y compris à Versailles. C’est Louis XV qui va être un grand ambassadeur des chats, son chat angora Brillant pouvait même écouter les discussions politiques entre le roi et ses ministres. Un autre chat, Général, a l’honneur d’avoir un portrait officiel peint par Jean-Baptiste Oudry, la patte fièrement posée sur un lièvre.
Pour les autres animaux, on peut retrouver des petits singes vervets qui sont représentés dans différents tableaux, ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux qui ne sont pas cantonnés à la ménagerie.
L’animal précieux
Ce qui attire immédiatement l’attention en entrant dans cette pièce d’un bleu profond ce sont les orfèvreries et le mobilier fastueux à la couleur dorée éclatante qui abondent en son centre tels les fleurs de lys décorant la bannière du Roi. Ici on se penche sur le style décoratif français qui inclue des animaux au XVIIIème siècle avec notamment quelques éléments de mobilier chers à Marie-Antoinette.
Cette salle se rapproche des premières salles par son thème mais aussi par la couleur de fond de la salle. L’exposition a ainsi une scénographie en boucle, cet effet est renforcé par la dernière partie consacrée également aux extérieurs et terminant derrière les murs du labyrinthe de départ.
Versailles contre les animaux-machines
Cette salle présente notamment les travaux de Charles-Georges Leroy, garde des chasses de Versailles et auteur des « Lettres sur les animaux », introduits par cette citation :
Je dis Monsieur que les bêtes sentent comme nous ;
et je crois que pour penser autrement, il faudrait absolument fermer ses yeux et son cœur.
Après les interprétations historiques de la présence des animaux à Versailles, on passe ici à une interprétation un peu plus philosophique de cette relation entre les hommes et les animaux. En effet, la théorie cartésienne de l’animal machine trouve à Versailles de puissants détracteurs, comme Claude Perrault. Les travaux d’anatomie comparée, notamment effectués grâce aux dissections, sont une source d’arguments anti-cartésiens.
La théorie cartésienne des animaux-machines issus de René Descartes réduit les animaux à l’état de subtils rouages d’horlogeries, leur déniant toute forme d’intelligence et de sensibilité.
Les animaux de la ferme
L’exposition finit comme elle a commencé, en « extérieur ».
Nous ne sommes plus dans les jardins du Roi mais à la ferme, lieu de vie de nombreux animaux beaucoup plus communs. En effet, sous l’impulsion de cette sensibilité nouvelle au monde animal et de la vision idéalisée de la nature, l’image et la place de ce lieu dans la culture va changer au XVIIIème siècle, amenant Louis XV à avoir sa propre ferme sur le domaine de Versailles, puis la création de celle du Hameau de la Reine sur le domaine du Petit Trianon. C’est une complète réinvention de la ferme dans sa représentation qui va alors s’opérer, désormais symbole de connexion avec la nature et de richesse. On y aborde également le sujet de la sélection animale avec notamment l’histoire des Mérinos de Rambouillet dont le troupeau créé par Louis XVI est le seul encore existant aujourd’hui (qu’on retrouve à la bergerie nationale de Rambouillet).
L’accent est aussi mis sur le souci du bien-être animal que l’on découvre dans les écrits de Claude-Henri Watelet dans son « Essai sur les jardins » publié en 1774 :
Tout ce qui m’assure que ces animaux utiles sont heureux ajoute à mon plaisir, bien plus que ne feraient des grillages dorés, des treillages surchargés d’ornements, des bassins de marbre qui tarissent à la moindre chaleur et qui ont plus de rapport à une magnificence mesquine, ou mal à propos prodiguée, qu’à l’utilité réelle.
Voilà, vous en savez désormais un peu plus sur la représentation des animaux à Versailles, de l’époque de Louis XIV à celle de Louis XVI. Pour notre part, nous avons beaucoup appris lors de cette exposition et sommes ravis d’avoir pu récolter toutes ces références historiques pour notre univers. Tout ceci est très inspirant !
Nous en avons également profité pour faire le tour du château puis des jardins sous un grand soleil, un bon repas posés en plein cœur du labyrinthe à la Girandole, bref une journée de détente fort sympathique en compagnie de nos amis et collègues. Si vous n’avez pas encore de sortie prévue la semaine prochaine, en voilà une toute trouvée qu’on vous recommande chaudement !
Désolé pour cet article de blog tardif sur l’exposition des Animaux du Roi, d’habitude nous essayons de les faire en tout début d’exposition afin de vous présenter tout ça et que vous ayez le temps d’y aller si ça vous intéresse. En fait nous avions prévu d’y aller début janvier à l’occasion de l’anniversaire de Marta, malheureusement nous nous sommes tous retrouvés cloués au lit à cause du covid les uns après les autres (et oui on a fini par découvrir les joies du moment !), alors si l’exposition vous fait envie dépêchez-vous d’y aller, c’est la dernière semaine !
Cette exposition est magnifique et nous espérons vous avoir donné envie d’aller la découvrir ! Racontez-nous votre visite et ce qui vous a le plus marqué dans les commentaires, nous serions ravis d’en discuter.
Si malheureusement vous n’avez pas eu l’occasion d’y aller vous pouvez toujours acquérir le catalogue de l’exposition, un ouvrage vraiment très riche, qui retranscrit bien cette exposition et va même au-delà.
Informations pratiques :
Plus d’informations dans le dossier de presse.
- Où : Château de Versailles
- Quand : Jusqu’au 13 février 2022
- Plus d’informations ici : Page de l’exposition
L’achat d’un billet pour l’exposition est requis, il permet également l’accès et la visite du château.
Les horaires d’accès à l’exposition sont ceux du château de Versailles.
Conformément aux réglementations sanitaires en vigueur, il est nécessaire d’avoir un passe vaccinal valide pour accéder au château et à l’exposition mais celui-ci n’est pas nécessaire pour se promener dans les jardins.
De plus, la réservation d’un horaire précis est obligatoire pour réguler l’affluence dans le château.
Un grand merci aux auteurs de cette exposition !
Pour aller plus loin :
L’article « Paisible assemblée » paru en décembre dans les Carnets de Versailles
Découvrez l’histoire de la Ménagerie Royale et l’exposition « Les Animaux du Roi » dans cet article de Vincent Delieuvin paru dans les Carnets de Versailles, le magazine du Château de Versailles.
Le Podcast « À la Ménagerie du Roi » pour une immersion dans ce jardin zoologique
Directement lié à l’exposition des Animaux du Roi, « À la Ménagerie du Roi » est un épisode de podcast proposé par le Château de Versailles. Comme son nom l’indique, il présente plus en détail ce véritable zoo en plein cœur du domaine de Versailles qui disparu au court du XIXème siècle. C’était un lieu tant de science que de loisirs mais aussi un symbole de prestige royal qui rayonna à travers l’Europe et le monde. Revivez les heures les plus glorieuses de la Ménagerie du Château de Versailles le temps d’une discussion avec plusieurs personnages historiques : Mosnier Gassion, pourvoyeur en animaux de Sa Majesté, le peintre flamand Nicasius Bernaerts ainsi que l’anatomiste et architecte Claude Perrault. Du roleplay comme on aime pour une immersion de qualité dans ce lieu magique !
Divers ouvrages sur le sujet de la ménagerie et des animaux à la cour de Versailles
« Les Animaux du Roi », ouvrage collectif sous la direction d’Alexandre Maral et Nicolas Milovanovic, commissaires de l’exposition.
Le catalogue officiel de l’exposition dont nous vous avons parlé juste avant. Un livre aussi beau que riche en informations.
« La Ménagerie de Versailles », Gérard Mabille, Joan Pieragnoli, éditions Honoré Clair
Première création du jeune Louis XIV à Versailles, la Ménagerie devient vite un lieu de promenade et de divertissement. Festivités, arts, politique et science, découvrez l’histoire de ce lieu d’émerveillement aujourd’hui disparu !
« Le prince et les animaux – Une histoire zoologique de la cour de Versailles au siècle des Lumières (1715-1792) », Joan Pieragnoli, éditions de l’Université de Bruxelles
Entre utile et futile, les animaux accompagnent l’existence quotidienne de Louis XIV et de Louis XV dont les chiens et les chevaux réclament de monumentaux bâtiments à Versailles. Mais au siècle des Lumières, les animaux sont aussi le prétexte de constructions zoologiques fantaisistes de plus en plus décriées pour les coûts qu’elles engendrent.
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3 replies on “Exposition Les Animaux du Roi à Versailles”
Bel aperçu de l’expo, bien agréable quand on ne peut pas s’y rendre.
Très intéressant ! 😊
[…] Les installations complémentaires comme le chenil de Cheverny ou encore les fermes attenantes nous ont aussi intrigués. Cela nous rappelle l’exposition Les Animaux du Roi à Versailles, avec cette incursion des animaux dans la vie de château. […]
– Article Châteaux de la Loire en miniatures