Fantastique

Le fantastique à ne pas confondre avec le terme « fantasy/fantaisie » est un genre littéraire à part. Nous allons vous expliquer les différences dans cette définition.

Le fantastique est un genre littéraire décrivant le monde « réel » où le surnaturel est totalement normal (fantôme, loup garou, vampire, …), c’est-à-dire que du jour au lendemain on a un élément fantastique qui apparaît dans le monde habituel. Les personnages ont souvent une réaction de rejet face aux situations surnaturelles, qui peut se transformer en une peur, voire une angoisse en fonction des cas, cela est très différent d’un récit fantaisiste pour lequel les choses surnaturelles sont normales et acceptées de tous.

Les origines du genre fantastique

L’origine du fantastique est dans les romans gothiques anglais apparu dans les années 1780. Il y a l’apparition de certaines créatures comme les fantômes ou les vampires. Cependant ces romans ont aussi la particularité d’avoir un aspect horrifique qui est bien plus appuyé. On peut citer le roman d’Horace Walpole avec Le Château d’Otrante ou alors Zofloya, ou le Maure de Charlotte Dacre.

Caractéristiques des œuvres fantastiques

Dans les œuvres fantastiques on peut souvent retrouver :

• La Peur par la révélation des choses qu’on ne veut pas avoir généralement comme les cadavres, la nuit car on ne voit pas tout ce qu’il peut se passer, il y a alors des choses cachées qui peuvent nous surprendre.
• La Sexualité qui n’est plus un simple symbole mais représente un désir d’aller vers l’inconnu qui peut être très exacerbé et pouvant engendrer plusieurs rebondissements dans l’histoire.
• Le Mal qui est manifesté par du surnaturel négatif, donc pas de fée ou d’ange (habituellement en tout cas) mais plutôt des monstres, il est l’incarnation du vrai mal provoquant des sentiments négatifs chez les personnages comme la souffrance, la haine, l’échec, …
• La Censure peut être contournée par des récits de ce genre, en effet certaines œuvres abordent des sujets sensibles ou politiques, ou bien portant certaines revendications. Ainsi il y aura une certaine tolérance des idées représentées dans un récit fantastique, alors qu’elles auraient pu être choquantes dans un récit prenant place dans le monde réel.